MASTER 1 RECHERCHE

METHODOLOGIE DU MEMOIRE

 

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AIDE-MEMOIRE POUR LA CARTOGRAPHIE DANS LE MEMOIRE DE MASTER

 

1.    Dans un mémoire de géographie, il faut beaucoup de cartes car la carte est une des meilleures représentations de l’espace et la géographie est la science de l’espace : la cartographie est donc toujours centrale et essentielle au sens propre dans tout travail de géographie.

2.    La carte ne sert pas seulement à illustrer un fait géographique, elle sert aussi à les découvrir : c’est une technique de recherche, de découverte.

3.    Il est fortement recommandé de présenter plusieurs cartes personnelles, élaborées, complétées ou (vraiment) modifiées par l’auteur du mémoire. Toutefois une bonne carte, bien faite par autrui, vaut mieux qu’une carte affreuse faite par l’auteur.

4.    Les cartes doivent avoir un rapport avec le texte : le texte du mémoire doit y renvoyer et les commenter.

5.    Les cartes doivent avoir un intérêt pour le lecteur (définition du lectorat d’un mémoire de Master 1 : toute personne ayant, disons, le niveau du baccalauréat) : une carte « de situation » montrant seulement l’emplacement du Sénégal ou de la Croatie sur la planète peut à la rigueur être incluse dans le mémoire, mais elle ne « compte » pas comme une « vraie » carte, car c’est le b – a  ba de la géographie que tout lecteur du mémoire est censé connaître.

6.    Pour toutes les cartes empruntées dans une publication (sur papier ou en ligne) il faut citer précisément la source (auteur, titre, éditeur, lieu et date de publication ou, pour les emprunts à la Toile, l’U.R.L. précise).

7.    Faire bien attention à ne pas faire d’erreur ni sur la carte ni dans la légende.

8.    Les cartes doivent être facilement lisibles : a) qualité d’impression ; b) on ne photocopie pas en noir-et-blanc une carte en couleur ; c) les écritures doivent être propres et bien lisible, toujours horizontales sauf cas particuliers (notamment pour les cours d’eau) ; d) attention à faire de bonnes gradations de grisés (cartes en noir-et-blanc) ou de couleurs pour toutes les cartes représentant une intensité (densité de population, rendements, précipitations, utilisation d’engrais etc.) ; e) attention aussi à choisir des figurés et des couleurs qui se distinguent facilement les uns des autres.

9.    On peut prendre un fond de carte, l’enrichir soigneusement de dessins et d’annotations personnelles (sur papier) puis scanner le résultat (à condition de citer la source du fond de carte).

10.                   Les cartes doivent avoir un titre qui dit clairement ce qu’elles représentent. Les unités de mesure doivent toujours être indiquées et la date de validité des statistiques doit OBLIGATOIREMENT ETRE INDIQUEE : un chiffre statistique sans date est un NON-SENS, une stupidité : l’histoire existe ! La légende doit obligatoirement comporter la source des données cartographiées.

11.                    L’échelle GRAPHIQUE doit toujours être indiquée : elle est indispensable . L’échelle numérique (exemple : 1/200.000) n’a que peu d’intérêt car elle est presque toujours faussée par l’ordinateur ou l’imprimante et n’est donc plus valable sur la carte qui figure dans le mémoire (sauf si l’on y a bien veillé).

12.                   Il faut toujours indiquer le nord car dans un certain nombre de cartes il peut être utile, pour une raison d’échelle notamment, de ne pas placer le nord en haut de la carte.

 

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